"Paysage annoncé"
Le regard est scellé d'un vortex, d'une distorsion qui troue l'espace comme il troue la nuit du corps. Retourner ce poing aspiré en ouvrant un espace suspendu, habité et trouver le chant qui vient du voir. La stupeur photographique et la peinture comme révélation, subtil écart entre pétrification et fascination : l'un enferme, l'autre délivre. La photographie comme capture formelle, la peinture donnant vie et sens. Peindre et toucher terre.
Extrait de « Notes d'atelier »